Elle se retranche derrière une barrière, infranchissable parfois d’après elle, qui l’empêche, qui l’oblige, qui la formate à se rétracter de plus en plus. Cette barrière se présente là, au juste moment où un certain parcours chaotique a été mis en place, inconsciemment, involontairement certes, mais toujours avec une puissance intérieure telle que la manifestation sur le corps physique commence à gagner du terrain, à grignoter les cellules, à coloniser, à s’installer durablement si la chose n’est pas prise à l’heure, en temps utile.

Et voilà, que je m’installe, l’âge et le vieillissement agissant certes mais là n’est qu’une façade, une manière de déclarer la chose, qui n’est pas forcément alignée, ajustée au message réel que je transporte et transmets.

Je m’active donc et me présente, à la personne concernée, au moment même où elle baisse les bras, n’a plus envie de se battre, se croit submergée par l’insurmontable. Je suis donc un signe de faiblesse, en quelque sorte, pour lui mettre des bâtons dans les roues, pour l’obliger à se relever, pour l’obliger à ‘aller voir’ à l’extérieur, à ‘aller voir’ ce qui ne va pas, à consulter, à se démener pour trouver la petite bête certes {c’est-à-dire les petites particules, les ‘pixels’ qui dégénèrent, dépérissent} mais aussi pour sortir de cet emprisonnement qu’elle s’est auto-créé.

Voilà le but de cette dégénérescence créée dans cette partie du corps humain, fort utile pour avoir une vision éclairée sur le monde dans lequel vous vivez certes, mais aussi pour avoir une vision éclairée sur votre monde intérieur qui hurle, qui tape à la porte pour arriver à la connaissance extérieure du message qu’il a à dire, et qu’il souhaite dire depuis fort longtemps.

Voilà le message que je colporte, dans cette macula immaculée et pourtant si parlante, si expressive, si expansive avec tous les symptômes qui s’y adjoignent aussi entravants, handicapants, et immobilisants soient-ils.